Et si, en 10 ans, vos investissements pouvaient se multiplier par 400 ?! 🤯
Ou s’ils pouvaient simplement battre le marché de quelques pour-cents ?
C’est la théorie de Robert Kirby, un gérant de fonds des années 60. Il l’a baptisée le « Coffee Can Portfolio », en référence aux Américains du Far West qui plaçaient leurs objets précieux dans une boite de conserve sous le matelas. 🥫
Robert Kirby utilise cette métaphore pour démontrer qu’une gestion « active passive » de son portefeuille est possible.
Pour lui, il faudrait trouver les meilleurs entreprises possibles à mettre en portefeuille, en sachant qu’aucune réévaluation de ce portefeuille ne serait possible en 10 ans ! C’est la base du « Coffee Can Portofolio ».
Mais pourquoi faire cela ? 🤔
Un jour, une cliente est venu voir Robert Kirby à la mort de son mari pour qu’il continue à gérer son portefeuille. Son mari gérait les finances du couple et était client du fonds depuis une dizaine d’années.
Ce qui a marqué Kirby, c’est que cet homme avait suivi toutes ses recommandations à l’achat, avait investi 5000$ sur chacune et n’y avait plus JAMAIS touché. Il avait simplement rangé l’ordre d’achat dans un coffre avant de l’oublier.
Quel a bien pu être le résultat ? 🤔
Certaines positions étaient tombées sous les 2000$. 📉
Plusieurs avaient dépassé les 100000$. Soit des 20-baggers, si on suit la philosophie de Peter Lynch. 📈
L’une a dépassé les 800000$ ! 🚀
Il s’agissait d’Haloid, devenu ensuite Xerox, une société qui a inventé un procédé de photocopie totalement innovant dans les années 30 !
Évidemment, il faut de la chance et beaucoup de temps pour réaliser une telle performance. Mais en étant rigoureux sur la sélection d’actions, c’est possible.
Surtout, Robert Kirby dénonce la gestion active qui affaiblit la performance à cause des frais de transaction notamment.
Selon lui, tout le monde est un investisseur long terme intrinsèquement mais les informations qu’on lit, les publications, les déclarations et l’accès simple à un ordinateur nous fait prendre de mauvaises décisions : vendre trop tôt puis racheter et vendre à nouveau. 🤑
Il défend fermement l’idée qu’en laissant courir ses gagnants, cela sera bien plus bénéfique qu’en gérant plus activement son portefeuille.
C’est aussi la philosophie de Peter Lynch par exemple : arroser les fleurs et arracher les mauvaises herbes. Et c’est là où un investisseur particulier a un avantage non-négligeable : il n’a de comptes à rendre à personne si ce n’est à lui-même. 🫡
Il peut y avoir des turbulences sur le chemin mais avec de belles sociétés bien gérées et en croissance, théoriquement, on pourrait laisser son portefeuille vivre sa vie sans le toucher ni même le regarder.
Que pensez-vous de cette histoire ? Vous seriez prêts à faire ça ? 👀